Les dix ans des Subsistances, un bonheur d'anniversaire

Les Subsistances, sur les bords de la Saône, fêtent leurs dix ans, jusqu’au dimanche 30 mars.
Les Subsistances, sur les bords de la Saône, fêtent leurs dix ans, jusqu’au dimanche 30 mars. | EMMANUEL VOISIN

Neuf mille mètres carrés, six salles de spectacles jonglant entre 150 et 500 spectateurs… Quel lieu en France peut se targuer d'une telle armada ? Les Subsistances, alias les Subs pour les fans, haut lieu de création pluridisciplinaire, situé en bordure de Saône, sous la houlette depuis dix ans de Guy Walter et Cathy Bouvard, directrice déléguée.

>> Lire le zoom La naissance chaotique des « Subs », laboratoire de toutes formes esthétiques, par Sandrine Blanchard

Houle légère de spectateurs aux portes du lieu, jeudi 27 mars, dont beaucoup de jeunes en groupes avec sachets de chips en guise de pique-nique apéro, pour le lancement du week-end anniversaire. Dix ans, ça compte et ça se fête ! Surtout quand ce n'est rien que du bonheur, à en croire le thème élu par les directeurs. Dans la grande cour, des affiches appellent à y croire dur comme fer, avec des massages bien-être à droite, des ateliers pour créer son porte-bonheur à gauche, et des spectacles en veux-tu, en voilà !

Rien de moins qu'une douzaine de propositions qui se marchent sur les pieds jusqu'à dimanche. Entre lancer de quiches au Cabaret calamiteux de l'artiste de cirque Camille Boitel et plongeon en apnée dans l'imposant cylindre d'eau de l'acrobate Jörg Müller, tout baigne aux Subs. Envie de contrer le « marasme ambiant » selon la formule de Guy Walter, besoin de clamer leur succès (35 000 spectateurs par an, 70 compagnies et 35 créations en moyenne), le thème du bonheur fête une ligne artistique offensive entre danse, cirque et théâtre.